Activités anthropiques et son impact sur l’écosystème fluvial qui altèrent la communauté de macroinvertébrés

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Par
Paola Jofre, Conseillère scientifique et de mobilisation – G3E
Alexandra Gélinas, Coordonnatrice des programmes de science citoyenne et chargée de projet SurVol Benthos – G3E

Une rivière est définie comme « un cours d’eau naturel au débit moyen, qui reçoit des affluents1 et qui se jette dans une autre rivière, dans un fleuve ou dans la mer; ou bien dans un cours d’eau important drainant naturellement un bassin » (OMM, 2012). Cette définition pourrait être correcte d’un point de vue hydraulique, cependant, d’un point de vue écologique et hydrologique, une rivière est un peu plus que ça, il s’agit d’un écosystème complet et complexe, où interagissent :  le volume d’eau, le type de substrat du fond du lit du cours d’eau, le cours d’eau lui-même (avec ses composantes physiques et chimiques et tous les organismes qui peuplent ces habitats et leurs interactions), et aussi la zone riveraine. Considérant les interactions de cette diversité de composantes, on peut émettre l’hypothèse qu’un pourcentage important des dommages aux cours d’eau est dû aux activités humaines qui impactent directement ou indirectement l’écosystème fluvial et avec lui, les communautés de macroinvertébrés benthiques (MIB). C’est cette hypothèse qui donne lieu à cette publication.

1 Affluent (tributaire): Apport d’eau courante alimentant une rivière ou un lac.

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